Figure-vous qu’acheter aux enchères, ce n’est pas juste pour les collectionneurs en nœud papillon! Selon L’Argus, les économies peuvent atteindre jusqu’à 50% du prix du marché. Mais est-ce vraiment aussi rose qu’on le dit, ou y a-t-il un loup qui se cache derrière ces bonnes affaires?
Sommaire
Où dénicher ces fameuses enchères automobiles?
Alors, vous n’avez jamais mis les pieds dans une salle des ventes et vous voulez vous lancer? Pas de panique! C’est plus accessible qu’il n’y paraît.
Commencez par contacter l’hôtel des ventes le plus proche de chez vous. Franchement, c’est comme appeler la pizzeria du coin, sauf qu’au lieu de commander une quatre fromages, vous demandez quand aura lieu la prochaine vente de voitures. Simple, non?
Vous pouvez aussi consulter les sites des commissaires-priseurs. Ils affichent généralement un calendrier des ventes à venir avec un descriptif des véhicules. C’est un peu comme faire son shopping en ligne, mais pour des bagnoles entières!
Les pépites des enchères : pourquoi ça vaut le coup
Des prix qui font rêver
Je ne vais pas vous mentir: l’argument massue, c’est l’économie potentielle. Entre 15 et 50% moins cher que le marché traditionnel! Vous voyez ce que je veux dire? C’est comme si on vous proposait un iPhone flambant neuf au prix d’un modèle d’occasion.
Un cadre sérieux et encadré
Contrairement aux petites annonces où l’on peut tomber sur le cousin de l’arnaqueur professionnel, ici, vous achetez par l’intermédiaire d’un commissaire-priseur. C’est un officier ministériel, rien que ça! Chaque véhicule passe au contrôle technique. Bon, ça ne garantit pas qu’il ne tombera pas en panne le lendemain, mais c’est déjà ça!
Le paradis des collectionneurs
Vous cherchez une Citroën DS en parfait état ou une Alpine A110 d’origine? Les enchères sont souvent le lieu où apparaissent des perles rares issues de successions. Des voitures chouchoutées pendant des décennies par des passionnés qui, malheureusement, n’avaient pas d’héritiers aussi férus d’automobile qu’eux.
Les risques: quand l’affaire devient moins bonne
Risques | Conséquences | Comment l’éviter |
---|---|---|
Pas d’essai possible | Découvertes désagréables après l’achat | Venir accompagné d’un expert |
Vendu « en l’état » | Frais de réparation imprévus | Prévoir une marge dans son budget |
Absence de garantie | Aucun recours en cas de panne | Vérifier si garantie constructeur encore valide |
Pas de droit de rétractation | Impossible de changer d’avis | Être absolument sûr avant d’enchérir |
Je ne voudrais pas vous faire peur, mais soyons honnêtes: il y a quelques pièges à éviter. D’abord, vous achetez le véhicule sans l’essayer. C’est comme acheter des chaussures sans les essayer, sauf que là, on parle de plusieurs milliers d’euros!
Pas de garantie non plus (sauf si celle du constructeur court encore), et surtout, pas de droit de rétractation. Une fois que le marteau tombe, c’est fini, la voiture est à vous, pour le meilleur et pour le pire.
Les astuces du pro pour ne pas se planter
Observez avant de vous lancer
Avant de sortir votre chéquier, assistez à quelques ventes sans enchérir. C’est comme regarder un match de tennis avant de prendre votre première leçon. Vous comprendrez les codes, les stratégies des enchérisseurs, et surtout, vous éviterez de lever la main au mauvais moment!
Faites vos devoirs: consultez l’Argus
Une fois que vous avez repéré un véhicule intéressant, notez son modèle et son année pour vérifier sa cote Argus. Imaginez acheter une voiture 12 000 € alors qu’elle en vaut 8 000 sur le marché… Pas très malin, n’est-ce pas?
Définissez votre budget et tenez-vous y!
L’ambiance d’une salle des ventes peut être électrique. Les enchères s’enchaînent, l’adrénaline monte. Et c’est là que le piège se referme: vous aviez prévu 10 000 €, mais vous vous retrouvez à 15 000 € parce que « allez, encore un petit effort ». Ne vous laissez pas emporter! Fixez-vous un maximum et respectez-le, coûte que coûte.
N’oubliez pas les frais de vente
Ah! Le détail qui tue! Quand le commissaire-priseur annonce « adjugé à 10 000 € », ce n’est pas ce que vous allez payer. Il faut ajouter entre 15 et 25% de frais. Une petite somme de 2 500 € qui fait toute la différence! C’est comme au restaurant quand on oublie que le service n’est pas compris… sauf que là, l’addition est beaucoup plus salée!
Visez les grosses berlines plutôt que les citadines
Les garagistes adorent acheter aux enchères pour revendre ensuite. Et devinez quoi? Ils visent les petites françaises qui se revendent facilement. Du coup, la concurrence est rude sur ces modèles. Orientez-vous plutôt vers les grosses berlines étrangères, moins prisées des professionnels, mais tout aussi intéressantes pour un particulier.
Venez accompagné d’un expert
Si vous ne savez pas différencier un carburateur d’un radiateur, emmenez quelqu’un qui s’y connaît! Même si vous ne pouvez pas démarrer la voiture, un œil expert peut repérer des signes avant-coureurs de problèmes. C’est comme emmener un ami cuisinier au restaurant pour qu’il vous dise si le poisson est frais!
Le mot de la fin
Acheter sa voiture aux enchères, c’est un peu comme jouer au poker: il faut connaître les règles, garder son sang-froid et savoir quand se retirer. Avec les bons réflexes, vous pouvez dénicher la perle rare à prix d’ami. Mais dites-moi, seriez-vous prêt à tenter l’aventure ou préférez-vous la sécurité d’une concession traditionnelle?